Mathieu Mathieu, de son vrai nom, fils d’un homme qui tenait une boîte à chansons
célèbre, La Butte à Mathieu, fut vite mis en contact avec l’esprit québécois de la chanson.
Après des études mouvementées en musique et en lettre au Cégep St-Laurent puis à
l’université de Montréal, Mathieu ne peut s’empêcher de répondre à l’urgence qui
l’habite. Il commence donc à chanter ses chansons dans les cabarets du Québec et de la
France. Cherchant à se départir de la prédestination chansonnière qui le hante, Mathieu
commence donc à explorer divers champs musicaux. En mars 2003, il lance son premier
album auto-produit, l’authentique « Les Grands Espaces » qui, plutôt que d’emprunter
une seule veine musicale, nous fait voyager dans divers langages musicaux tout en
gardant en trame de fond l’essence de la chanson à texte pure.
Soucieux d’être parmi la grande famille artistique du Québec, Mathieu s’inscrit ensuite
dans divers concours où il fait des rencontres significatives qui valident son travail. En
mai 2006, il termine deuxième aux Francouvertes de Montréal et remporte, avec le cocompositeur
Danny Monzerol, le prix de la chanson primée Socan pour « Les jours de
Petit Change ».
Au printemps 2007, Mathieu lance sur Disques Milagro, son deuxième opus intitulé « La
Gloire est Morte », album qui conserve la signature de Mathieu tout en plongeant dans
le courant émergeant néo-folk. Avec ce disque, Mathieu prend son héritage en main tout
en assumant son unicité. Réalisé par Dominic Despins l’album de Mathieu lance
l’éclairage sur les zones sombres de sa vie, de son métier, et de ses relations (La gloire est
morte, Amélia, Cette ville) et y avoue son origine débridée et son débordant besoin d’être
adoré (Mon enfance au Far-Ouest, Prends-moi dans tes bras). Puis comme antidote à la
confession, il présente ensuite un personnage endiablé qui toucha le pôle Nord à
bicyclette (Gleb Travrin), et un texte littéraire de Gilbert Langevin (Chanson pour
l’excessive). En résumé, le chanteur, auteur et compositeur s’entoure de musiciens
solides et amicaux (Dan Thouin, Norman Lachapelle, Catherine Major, Francis Covan,
Mathieu Bélanger), résolu à s’exorciser pour mieux s’engager et nous arrive avec un
album solide et empreint de sobriété qui nous ramène aux choses de la vie et de la mort
qui saura créer sa propre tendance. De plus, la chanson Cette Ville, tirée de l’album La
Gloire est morte, se retrouvera au mois de juin 2008 sur le nouvel album « Québec » de
la légendaire compagnie de disques Putumayo. Cet album sera distribué dans plus de 45
pays à travers le monde.
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